Hiei...

Prénom: Johary

Age: 16 ans

Ce que vous aimez dans Naruto: la nouveauté, contrairement aux dragon ball et autres, le nombre de techniques est toujours croissant, la plupart des adversaires on toujours des techniques inconnues des héros...

Comment avez vous connu le forum?: tout simplement en cherchant un forum Naruto



Nom : Shangan

Prénom : Hiei

Âge : 22 ans

Sexe : Masculin

Rêve : devenir toujours plus puissant qu'il ne l'est

Village: pas de préférence...mais pourquoi pas Kiri?

Démon ? Seau maudit ?: Si possible le Yamata no Orochi... le demon à huit queues.

Description : Hiei est un jeune garçon de taille moyenne ayant les cheveux noirs. Il est de corpulence plutôt faible, mais l'habit ne fais pas le moine. Son visage est en pointe et il a un nez aquilin. Il porte en permanence un bandeau sur son front. Il porte en général des vêtements prêts du corps car il s'y sens plus à l'aise. Sa taille et sa finesse lui permettent de passer parfois pour un enfant, ce qui lui permet d'accomplir des mission necessitant discrétion. En outre c'est un tueur froid et sans pitié qui peut massacrer sans aucun état d'âme. Il essaie le moins possible de tuer les femmes et ne s'y résout que si il n'a pas d'autre choix...

Histoire :

Un dernier rire... un éclat de rire...
Qu'est ce que le rire?... Hiei ne l'a jamais su.... ne serait ce que l'ombre d'un sourire... toute sa vie ne fut que drames et désastres... il n'a cessé de pleurer...encore et encore... voici son histoire... sa vie humaine...

Un cri...le cri d'un nouveau né... il est venu au monde, un monde dur et froid, pourtant... au coeur de se monde, glacé et destructeur, il voyait une lumière, une lumière chaude et douce...une lumière si chaude... une lumière que chaque être sur terre protège et ne souhaite ne jamais voir s'éteindre, c'est une lumière que tout le monde cherche à atteindre, à chérir...
Cette lumière, c'était sa mère...
Une mère à chérir, à aimer, une mère qui vous aime, que rechercher d'autre?
Tout petit, Hiei ne se séparait jamais d'elle, toujours, à chaque heure de la journée, chaque moment qu'il pouvait, il le passait avec elle, bercé dans son amour profond, bercé par...par elle tout simplement. Hiei se souvenait...
Chaque jour qui passait, il se rapprochait un peu plus d'elle, jamais il ne pensait qu'un jour tou cela finirait, il se rappelait encore aujourd'hui que tout ça était révolu, il se rappelait tous ces petits plaisirs si futiles et pourtant si jouissifs dont il disposait et que lui même ne pouvait apprécier. Un petit câlin, le parfum fruité et basané de sa mère, les caramels qu'il achetait avec son argent de poche de petit garçon. Les jouets en bois, les promenades dans les prés, le sourire plein de bonté de sa mère, son adorable façon de faire la moue lorsqu'elle faisait comme si elle n'aimait guère quelque chose...
Tout cela était révolu...le temps avait passé...
Une nuit...
Une nuit d'orage...
Hiei pleurait...
Il devait avoir à peu près 12 ans...
Ces jours -ci il pleurait de plus en plus, bercé par il ne savait quelle musique... une mélancolie....
Sa mère, elle, sombrait peu à peu dans le désespoir, elle perdait tout envie de vivre, ses larmes, petits cristaux vitre de son âme... partaient s'écraser dans un petit reliquaire en papier...
simple mouchoir...
Qui pourtant étaient la tombe de tous ces rêves brisés...
Elle avait découvert, qu'après tant d'années, son mari lui mentait, il n'était pas, comme il le prétendait, et comme le suggérait l'adage, fidèle ni aimant, mais courait derrière tout le monde et n'importe qui pourvu que celle ci était belle... et jeune... pourtant, malheureusement pour la pauvre maman, le temps continuait sa course... immuable et tranchant comme la lame affutée d'une hache...
Un soir, alors qu'elle ne pouvait plus le supporter, elle prit ses affaires et disparut ... qui sait où était elle partie?
Hiei ne la revit plus jamais...
Plus jamais...
Sauf...
Il rentrait de l'école, plus triste et inconscient que jamais, il se taisait et ne parlait presque plus depuis quelques semaines, depuis que sa mère s'était enfuie de la maison. Elle était revenue, revenue pour lui, revenue pour le chercher... Lui était content, un enfant revoyant sa mère, si vous saviez...
Il pensait ne plus jamais la revoir et...
Elle tombait... ses longs cheveux d'or ondulant derrière elle, elle tombait...
Si gracieusement, comme une ballerine exécute une danse...
Funéraire...
Elle tomba, pour ne plus jamais se relever...
Hiei avait tout vu.. son père se tenait dans l'encadrement de la porte, avec un katana imprégné du précieux sang de sa mère... Hiei se cacha derrière un arbre, et ...
Il ne savait pas ce qu'il lui arrivait... son sang semblait s'être figé, quelque chose en lui avait cédé, il ne pouvait plus supporter cet homme qui durant tant d'années avait fait souffrir celle que l'enfant avait tant aimé... Jamais il ne lui pardonnerait.
Ce soir là, Hiei se rendit dans la chambre de son père...
Il dormait, paisiblement, inspirant et expirant, alors que sa mère, sa chère mère, était à ce moment allongée inerte et ayant comme compagnie...pour seule compagnie, des vers et autres nuisibles... pour l'éternité... il ne la reverrait plus jamais... plus jamais sourire...
Il s'approcha doucement et...

-Papa.. j'ai peur tout seul...

-Ne m'embête pas j'ai des missions dangereuses qui m'attendent...

-Mais papa!

-BON BON viens dormir près de moi...

Il s'llongea et ne put se retenir...
il serra...
serra si fort ...
Qu'il lui brisa la nuque...
Il s'en alla, pleurant et hurla sous la pluie...
Il marcha pendant plusieurs heures sous la mousson d'automne, maintenant il n'avait plus de larmes, plus d'amour à donner, il se promit de n'aimer personne...
Sous une pluie battante... il renaissait...plus dur que jamais...




Un éclair...qui remonte aux sources de ses souvenirs... dans cette cacophonie de silence que les bruits de la pluie provoque, les souvenirs du jeune garçon remontent à la surface...
Une chanson...
Une toute petite chanson...

-Un, deux, trois, nous irons dans les bois... quatre, cinq, six ceuillir des cerises... sept, huit, neuf dans mon panier neuf... dix, onze, douze elles seront toutes rouges.... un deux trois...

Les joies de l'enfance, dit on, sont primordiales pour l'adulte qu'il fera. Quelles seront les conséquences d'un comportement ou d'un autre sur le subconscient de l'enfant?toujours cette question se pose lors du grand défi que représente la façon d'élever un enfant... certains moments sont bien plus importants que d'autres...
Un jour, lequel éxactement?...aucune idée... les souvenirs de Hiei sont tellements désagrégés...il ne se rapelle que d'une chose qui est certaine: le visage de sa chère mère avec lui ce jour là. Un visage encore souriant, un sourire à faire pâlir de jalousie et d'envie l'Archange le plus haut...une peau de couleur pêche, d'une vie encore saine et pleine de rêves, d'éspérance et... d'amour...

Ce jour là, il devait avoir un peu plus de sept ans à cette époque, sa chère mère et lui se rendaient aux champs. Selon elle:

-On est trop en ville, mon chéri, pourtant l'air de la campagne est bien meilleur et si tu savais quelles belles fleurs on peut trouver dans les champs!

Aussitôt dit, aussitôt fait, ils se rendirent le lendemain dans une petite masure à la campagne. D'après ce que les souvenirs de Hiei lui reconstituaient, ils s'étaient retrouvés, tous les deux et "lui"... lui... dans une charmante maison au toit en paille et au murs fait de briques jaunes. Elle comportait un étage, et à l'extérieur, une grange et un grenier.
Il y fesait bon vivre, la maison était fraîche en été et réconfortante en hiver, grâce à la présence de la cheminée en terre. Située au centre de la maison, au rez de chaussée, il y avait une table sommairement travaillée, en bois simple et quatre chaises. Hiei n'avait jamais su pourquoi il y en avait une en trop et lorsqu'il demandait à sa maman, elle se contentait de répondre, en souriant malicieusement:

-On ne sait jamais ce que nous réserve la vie Hiei, qui sait? un jour peut etre que toi aussi tu auras à t'occuper de quelqu'un de plus petit que toi?

Ensuite elle lui pincait tendrement le nez avant de retourner à ses besognes. Principalement le ménage, car étant à la campagne, les vents étaient souvent accompagnées de petites Alizées ramenant dans la maison la douceur printanière des champs et le parfum enivrant des boutons de rose et de marguerites, mais aussi, et cela était un peu plus problématique, des bouts de paille et de fleur qui s'infiltraient ici et là dans les recoins de la petite maison. Le rez de chaussée, outre cette table, ne contenait quasiment aucun autre meuble, si ce n'était une grande armoire qui prenait une grande partie de la salle, une armoire qui, comparée au reste de la maison, paraissait solide et demeurait fermée par un immense cadenas. Personne n'avait le droit de toucher à ce meuble, personne car elle "lui" appartenait... "il" répétait, à chaque fois que Hiei demandait ce qu'elle contenait:

-Fils, tu es jeune, trop jeune encore pour connaitre la vérité... sache juste que mon Village peut compter sur moi...

A cette époque, Hiei était encore plein de fierté par rapport à son père, plein d'une farouche envie de faire connaitre au monde que son père était l'un des shinobi protecteurs du village...
Il ignorait que son père était simple chuunin...
Mais le temps fait son oeuvre, intolérable et impitoyable...
Un jour, alors qu'ils vivaient dans cette petite maison de campagne, la mère et son fils sortirent dans les champs pour soi disant:

-Marcher un peu, comprends moi... je m'ennuie ici... et j'en profiterait pour aller au village acheter quelques pintes de saké! hahaha

Alors, après la ruse de sa mère, ils partaient vadrouiller dans les champs, s'imprégner de la beauté sauvage.
Hiei se souvenait...
Ils étaient partis en forêt, traversant clairières et plaines ombragées. Partout la nature chantait la beauté et la douceur, partout, les oiseaux, petits génies et muses des plus grand artistes, criaient leur vie. Ils traversaient des petis ruisseaux aux éclats cristallins, au abord desquels des pêcheurs insouciants regardaient traverser cette ondine aux cheveux couleur soleil avec son petit enfant dans son dos.. Ils s'extasiaient devant le sourire angélique de la jeune femme, sa grace majestueuse et son inscouciance volatile. Ils avaient, durant toute la journée, traversé forêts , clairières et fleuves... Souriant au passants et parlant avec eux de la journée, du temps qu'il fait et, parfois même, de la longueur des cheveux. Hiei aimait partager ce genre de moments avec sa mère, ces moments de paix, de calme et de sérénité.
Mais à la fin de la journée, ils avaient tellement gambadé, qu'ils s'étaient perdus et ne pouvaient retrouver leur chemins...l'enfant, sentant que sa maman s'inquiètait, à mesure que l'ombre tombait, chantait des chansons douces et revigorantes pour qu'elle reprenne confiance

-Petite maman c'est aujourdh'ui ta fête...

- Papa m'a dit que tu n'était pas là...

Petit à petit, comme si la chanson était une ligne invisible, une corde qui les ramenait à la maison, ils retrouvèrent leur chemin, quand la chanson était finie, ils étaient sortis de la fôret et étaient dans les champs. Sa mère se pencha vers lui, et malicieusement, avec un sourire lui dit:

-Merci mon chéri c'est grâce à ta chanson!

L'image se figea dans l'esprit de l'enfant, ce sourire...cette joie de vivre... cette beauté... il était toujours dans la rue, sous cette pluie battante, et, avait trouvé, dans une poubelle renversée par des animaux parasites... une maigre marguerite, toute rabougrie, écrasée, à qui il ne restait que quelque pétales...la fleur préférée de sa mère...
Il la mit dans sa poche. Et courut dans la nuit...
Il se jura de devenir un shinobi craint de tous...
Rejoignit les villages cachés, et, petit à petit, gagna sa place à l'académie... il deviendrait le plus puissant de tous les shinobis et serait craint de tous...